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Estneurosciences de baseils s'intéressent à la biologie des cellules neurales et à leur communication, à la physiologie de la sensation, de la perception, de l'action et de la décision, à l'intégration de ces niveaux d'analyse dans les organismes comportementaux et cognitifs. IlNeurosciences cliniquesIls visent à comprendre, prévoir, diagnostiquer et guérir les troubles neurologiques, les troubles psychiatriques et les pathologies des organes sensoriels. Outre les enjeux scientifiques et médicaux, le développement des neurosciences pose également d'importants enjeux sociaux, éthiques et juridiques.cognition humaineelle peut, par exemple, stimuler la réflexion sur les méthodes d'enseignement et les meilleurs moyens de diffuser les apprentissages à tous. La justice requiert souvent une expertise psychiatrique pour statuer sur les responsabilités des individus, et l'utilisation de nouveaux moyens d'imagerie cérébrale fait l'objet de débats éthiques à travers le monde.

L'article est à retrouver sur le site de l'Inserm

Génomique

Le développement des techniques"Microréseaux"(biopuces) permet actuellement une analysechangements génétiqueset les expressions géniques à l'échelle du génome. La puissance de ces méthodes a permis l'identification d'un nombre important de nouveaux événements moléculaires liés aux processus tumorigènes, spécifiques ou non pour chaque cancer. De plus, ces analyses permettent deGénotype"Tumeurs plus précises que les anciennes classifications pathologiques. Ainsi, l'étude des modifications génétiques des cellules issues d'une tumeur devrait permettre : d'identifier des réseaux de gènes critiques pour la cancérogenèse, de modéliser de nouveaux outils diagnostiques et pronostiques, et de définir les meilleures stratégies thérapeutiques en déterminant des marqueurs prédictifs de la réponse cancéreuse. Traitement. La France est également impliquée dans un programme international visant à séquencer tous les génomes tumoraux.

Protéomik

Pour bien comprendrechangements somatiquesDans le cas du cancer, il est important d'étudierAnalyse de protéines, qui sont les véritables effecteurs biologiques. La « protéomique » devient la composante principale des approches dites post-génomiques. Mais les bénéfices (résolution, sensibilité, reproductibilité, fiabilité, performances, etc.) de ces approches sont encore limités voire insuffisants pour identifier et quantifier quantitativement de manière reproductible et fiable des marqueurs protéiques plus petits issus de fluides biologiques aussi complexes que le sang. La mise en place de ces outils en clinique « au chevet » est donc prématurée et nécessite une évaluation rigoureuse.

microenvironnement tumoral

En plus des caractéristiques physiologiques des cellules tumorales, les composants de l'environnement tumoral (cellules stromales, cellules du système immunitaire et cellules endothéliales néovasculaires) sont désormais reconnus comme importants dans la compréhension de la carcinogenèse et deviennent nouveaux.objectifs thérapeutiques. Bien que la recherche en immunologie du cancer soit bien développée en France, un nouveau domaine de recherche émerge rapidement et prend en compte tous ces facteurs. Maintenant, la principale préoccupation est de comprendre la relation entre l'hôte et la tumeur, par exemple les interactions entre les cellules tumorales et les cellules du système immunitaire.

Thérapie ciblée

Bien que la chimiothérapie cytotoxique ne cible que la prolifération cellulaire dans son ensemble,chimiothérapie cibléeil cible les mécanismes de l'oncogenèse elle-même. La prescription des molécules cibles se fait en fonction de la présence ou non de la cible, de son état d'activation et de son rôle primaire ou accessoire dans la genèse de la tumeur considérée. De plus, nous savons maintenant que : 1) la présence de certaines mutations dans une cible peut prédire la sensibilité et une autre, la résistance ; 2) la dose du médicament peut venir à bout de certaines résistances et pas d'autres ; 3) Le développement de modifications moléculaires dans le traitement des rechutes doit être envisagé. L'existence de ces nouvelles thérapies conduit donc à une révision des pratiques médicales en oncologie vers unePersonnalisation des recettes(Médecine Personnalisée), basée sur les paramètres biologiques de la tumeur et de l'individu.

Des photos

La recherche est orientée vers l'optimisation des technologies deimagerie moléculaire. Celles-ci associent les méthodes classiques d'imagerie médicale à l'utilisation de traceurs capables de détecter spécifiquement un signal cellulaire et ainsi de rendre visible le phénomène d'intérêt.RésiderAucune action intrusive. Par conséquent, les rayons X, les ultrasons et l'imagerie par résonance magnétique aident à quantifier le potentiel évolutif de nombreuses tumeurs, à évaluer la sensibilité d'un traitement précoce et à identifier les masses tumorales résiduelles. Avec l'utilisation de nouveaux marqueurs radiopharmacologiques de la division cellulaire, de l'angiogenèse et de l'hypoxie, la TEP (tomographie par émission de positrons) apporte également une contribution significative à l'évaluation fonctionnelle des tumeurs humaines et à leur traitement. En imagerie tumorale, le rôle deBiotechnologieselle se développe donc et la pluridisciplinarité est gage de progrès rapides.

Un tiers des décès masculins et un quart des décès féminins sont dus au cancer. Si sa mortalité est en baisse depuis deux décennies, du moins pour certains types de cancers, son incidence globale augmente (de 60 % entre 1980 et 2000) du fait de lavieillissement de la population, la généralisation des techniques deExploration et criblagejcauses environnementales. Les personnes âgées sont les plus touchées, un tiers des diagnostics survenant chez des personnes de plus de 75 ans. Mais bien que rare, le cancer touche aussi les enfants et est la deuxième cause de décès entre 1 et 14 ans (20 % des décès).

Esttu es cancéreuxC'est le cancer féminin le plus fréquent (89 cas pour 100 000) et la première cause de décès dans la population féminine, malgré un meilleur pronostic. Environ 110 000 femmes sont traitées dans un hôpital chaque année. Chez l'homme c'estcancer de la prostatequi domine (75 cas pour 100 000), avec une détection précoce renforcée par l'analyse du PSA. 89 000 patients sont hospitalisés chaque année. En troisième place vient lecancer du côlon et du rectum(39 cas pour 100 000 chez les hommes, 25 cas pour 100 000 chez les femmes), qui est la deuxième cause de décès chez les femmes et la troisième cause de décès chez les hommes. lescancer du poumon, qui touche 52 hommes et 9 femmes pour 100 000, reste le principal tueur en raison de son mauvais pronostic. En raison de l'évolution de la prévalence du tabagisme au cours des trois dernières décennies, l'incidence diminue chez les hommes et augmente chez les femmes. Presque tous les tissus peuvent être la cible d'un cancer, par ordre décroissant d'incidence dans la population française la bouche et la gorge, la lymphe (lymphome malin non hodgkinien), la vessie, le rein, la peau (mélanome), le pancréas, l'estomac, la thyroïde, le foie, utérus, œsophage, plasmocytes (myélome multiple), ovaires, système nerveux, larynx, cellules hématopoïétiques (leucémie), col de l'utérus, testicules et plèvre.

cancer aveccauses connuesmaintenant, ils représentent 50% des cas. Cela a permis d'organiser des mesures préventives contre les principaux facteurs de risques connus liés à notreenvironsou le nôtreComportement: Tabac (25% des décès dus au seul cancer), alcool, manque d'exercice, obésité, alimentation déséquilibrée, exposition précoce ou prolongée au soleil, exposition professionnelle à des agents cancérigènes. Mais dans la moitié des cas, il est impossible d'attribuer une ou plusieurs causes précises à la survenue d'un cancer. L'hypothèse est que ces cancers d'étiologie complexe sont dus à une addition ou à uneaugmentation du risquefaible deorigine génétique et environnementale. Les travaux génétiques montrent de plus en plus que nous sommes inégaux face au cancer, certains polymorphismes génétiques liés au métabolisme, à la signalisation et à la réparation cellulaire étant associés à une susceptibilité accrue de leurs porteurs.

Estla détection précoceGage d'un bon pronostic dans de nombreux types de cancers, des efforts considérables sont faits dans ce domaine. La mammographie pour les femmes de plus de 50 ans et le dépistage du cancer colorectal (analyse des selles et coloscopie) pour les femmes de plus de 50 ans pour les deux sexes sont courants sur l'ensemble du territoire. recherchefacteurs prédisposants, définir des stratégies de prévention pour les populations vulnérables etbiomarqueurs diagnostiquesPour tous les types de cancer, c'est un enjeu majeur pour les années à venir que de pouvoir détecter le plus tôt possible le développement tumoral.

Le cancer est donc un problème desoins de santédéfi fort, humain, social, mais aussi social et économique. Le coût économique important de cette maladie pour le pays est évident et les organisations de patients ont souligné l'impact humain et social sur eux et leurs proches.

S'attaquer au cancer de la prostate signifie s'attaquer au cancer masculin le plus courant et à l'une des trois principales causes de décès par cancer chez les hommes.

Aujourd'hui, la thérapie d'inactivation des récepteurs aux androgènes est l'alternative à l'ablation de la prostate dans le cancer hormono-dépendant, la situation la plus courante. Cependant, de nombreux patients rechutent pendant le traitement et développent un cancer rapidement évolutif, non hormono-dépendant, à fort potentiel métastatique et initialement incurable.

Il devenait impératif de se tourner vers la recherche d'autres molécules impliquées dans la prolifération cellulaire, l'apoptose et la différenciation.
Membre de la superfamille des récepteurs nucléaires hormonaux, PPARγ (Récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomesγ), attire désormais toute l'attention. En effet, ce récepteur est surexprimé dans divers types de tumeurs, dont le cancer de la prostate, et ses agonistes entraînent une inhibition de la prolifération et une augmentation de l'apoptose des cellules cancéreuses, notamment celles d'origine mammaire, prostatique ou pulmonaire ; Bien que leur mécanisme d'action soit encore mal connu (on connaît leur interaction avec certaines cyclines, régulateurs du cycle cellulaire), ces ligands de PPARγ semblent représenter une classe de médicaments très prometteuse pour le traitement du cancer de la prostate.

Cependant, le passage de la culture cellulaire à l'homme s'est accompagné de quelques déceptions : Aucune des études menées n'a pu montrer qu'un traitement avec un agoniste de PPARγ améliore le pronostic des patients atteints de cancer. Et pour cause : PPARγ ne peut être activé par ses agonistes que lorsque l'état de répression transcriptionnelle de la cellule est levé en inhibant l'activité de l'histone désacétylase.

Lluis Fajas et al. (équipe Avenir, unité Inserm 540, Montpellier) a ainsi montré qu'un traitement combiné « agoniste du PPARγ (pioglitazone) + inhibiteur de l'histone désacétylase (acide valproïque) » était plus efficace que l'un ou l'autre seul pour inhiber la croissance tumorale dans un modèle murin de xénogreffe de cancer de la prostate. . Ce traitement combiné permet également de réduire le potentiel invasif et métastatique des cellules tumorales en activant le gène de la E-cadhérine via PPARγ, une protéine particulièrement impliquée dans le maintien des jonctions d'adhésion intercellulaires.

Ces résultats ouvrent des perspectives encourageantes pour le traitement du cancer de la prostate qui touche chaque année environ 40 000 nouveaux sujets en France.